Grosse déconnexion! Nous voyageons depuis Macchu Picchu avec nos amis belgo-italiens et rigolons bien !

Première nuit à Puno, dernière grosse ville avant la Bolivia, nous prenons un bateau pour faire connaissance avec le lac navigable le plus haut du monde. C'est assez perturbant d'avoir l'impression d'être en bord de mer mais à presque 4000m d'altitude.

Un premier arrêt enfin atteint, dans le bateau le plus lent du monde, sur une des îles Uros, Titino. Impossible à située sur la carte tellement ces gens vivent hors du monde. Ces îles flottantes faites de roseaux à la main par leur habitants sont périssables et nécessitent un entretien particulier, d'abord constituées de pavets de terre et de racines compacts, ils y ajoutent des couches de roseaux jusqu'à atteindre 1m d'épaisseur. Pouvant atteindre 60m2 chaque famille possède sa petite île flottante !

Nous mettons le cap sur Amantani, île du lac très rurale où on nous propose de dormir chez une famille de la communauté. S'en suivra la nuit la plus froide de notre vie : collants en polaire + pulls polaire + chaussettes + bonnet + duvet résistant à 3 ° + 3 couches de couverture de grand mère bien lourdes comme ils aiment = froid.

Mais le lever du soleil par la fenêtre depuis le lit au petit matin sur le lac valait bien de se les cailler!

Cap sur Taquile, autre île voisine qui accueille les touristes afin de faire connaître leur art de tricot et tissage, classé patrimoine mondial de l'UNESCO, s'il vous plaît ! Des couleurs et motifs magnifiques que nous n'avions pas croisé en 1 mois au Pérou. Evidemment ce sont les femmes qui maîtrisent cette artisanat pour autant leur condition n'est pas à languir, la femme mariée marche dernier son mari, bien loin dernier. Le village est organisé de manière communautaire sur un modèle communiste. Chacun produit et vend pour la communauté.

Un retour ensoleillé sur Puno!